Que faut-il sacrifier pour devenir écrivain ? Comment survivre de sa plume ? Une série en 10 épisodes. Episode 1 : La réalité sur le portemonnaie des écrivains en France.
C’est exactement le sujet que j’aborde dans ma prochaine lettre, la précarité de ce statut qui oblige à cumuler avec un « vrai » job afin de poursuivre ses projets. J’ai beau être publiée chaque année, les à-valoir et droits d’auteur ne permettent pas de vivre pour autant. J’étais journaliste jusqu’en mai dernier. Néanmoins je fais le choix risqué d’une pause afin de poursuivre mes projets de textes et connexes afin d’espérer en vivre plus confortablement un jour.
J'ai écrit un livre, qui a été oublié il y a 8 ans. Nous étions deux co-autrices. Je n'ai jamais rien touché depuis mon à-valoir de 500€. Nous avons mis 2 ans à écrire ce livre, à côté de nos vies et métiers respectifs. Je n'ai donc jamais rien touché de plus d'une part parce que ma part est infime (inférieure à celle de ma co-autrice, du fait de notre répartition du travail sur l'oeuvre), d'autre part parce que l'éditeur ne verse pas les revenus annuels s'ils sont inférieurs à 100€. Bref, ça fait longtemps que je me dis que je dois leur écrire pour réclamer quand même les clopinettes qu'ils me doivent 🙄.
Enfin bref, on n'écrit vraiment pas pour l'argent, non !
Oui tu as raison de mentionner ce détail supplémentaire dans les contrats d'édition : si l'on n'atteint pas un certain palier de droits, on ne touche rien du tout...
Et même pour des clopinettes, il faut réclamer, c'est une question de respect !
Prof pour avoir du temps pour écrire mais du coup j'avance de vacances en vacances de manière treeeees lente. Mes copaines font des rencontres scolaires ou de la trad. Penses tu parler du projet de loi sur la continuités des revenus des artistes auteurs ?
C’est exactement le sujet que j’aborde dans ma prochaine lettre, la précarité de ce statut qui oblige à cumuler avec un « vrai » job afin de poursuivre ses projets. J’ai beau être publiée chaque année, les à-valoir et droits d’auteur ne permettent pas de vivre pour autant. J’étais journaliste jusqu’en mai dernier. Néanmoins je fais le choix risqué d’une pause afin de poursuivre mes projets de textes et connexes afin d’espérer en vivre plus confortablement un jour.
Merci pour ce partage Jessica ! Je me suis abonnée à ta lettre.. hâte de la découvrir ;-)
J'ai écrit un livre, qui a été oublié il y a 8 ans. Nous étions deux co-autrices. Je n'ai jamais rien touché depuis mon à-valoir de 500€. Nous avons mis 2 ans à écrire ce livre, à côté de nos vies et métiers respectifs. Je n'ai donc jamais rien touché de plus d'une part parce que ma part est infime (inférieure à celle de ma co-autrice, du fait de notre répartition du travail sur l'oeuvre), d'autre part parce que l'éditeur ne verse pas les revenus annuels s'ils sont inférieurs à 100€. Bref, ça fait longtemps que je me dis que je dois leur écrire pour réclamer quand même les clopinettes qu'ils me doivent 🙄.
Enfin bref, on n'écrit vraiment pas pour l'argent, non !
Oui tu as raison de mentionner ce détail supplémentaire dans les contrats d'édition : si l'on n'atteint pas un certain palier de droits, on ne touche rien du tout...
Et même pour des clopinettes, il faut réclamer, c'est une question de respect !
C'est vrai. Je ne me suis jamais motivée/ autorisée à le faire. Je vais m'y mettre 💪🏼
PUBLIÉ et non oublié (mais le correcteur n'a pas tout à fait tort 😜)
Prof pour avoir du temps pour écrire mais du coup j'avance de vacances en vacances de manière treeeees lente. Mes copaines font des rencontres scolaires ou de la trad. Penses tu parler du projet de loi sur la continuités des revenus des artistes auteurs ?
Oh oui tu as raison, c'est une bonne idée, je n'y avais pas pensé... Je l'ajoute à ma liste.
Merci pour ton témoignage !